Exposition du 11 octobre au 4 novembre 2018
Vernissage le jeudi 11 octobre à 19h00
Selon l’ONU, plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent dans des logements inadéquats (bidonvilles et colonies de squatters) dans les pays en développement. Le terme “un abri adéquat” est précisément défini dans le Programme pour l’habitat et ne se limite pas à un simple toit. Il insiste sur le fait que ne rien faire a encore plus de conséquence puisque ces bidonvilles sont des lieux de potentiels troubles sociaux et politiques.
Les gens du « Palais de Copacabana » sont les « sem tetos, sem terras » (sans-abri et sans-terre), ils sont cachés et représentent le côté obscur des multiples dépenses du pays dans les événements sportifs internationaux (FIFA 2014, JO 2016 etc.). Plusieurs millions de personnes au Brésil sont sans toit stable et le nombre ne cesse d’augmenter malgré les programmes de logement gouvernementaux et les politiques de lutte contre la pauvreté.
Les groupes de pression qui luttent pour les sans-abri affirment qu’il y a plus de 5 millions de chambres et d’appartements vides au Brésil et les squatteurs qui occupent ces espaces abandonnés et tentent de les rendre habitables sont souvent confrontés à l’hostilité ou à l’expulsion de la police.
Au cours de la dernière décennie, le gouvernement a proposé des programmes de logement à faible taux d’intérêt qui fourniraient des mesures d’allègement du logement dans certaines conditions mais la paperasse et les longues listes d’attente les décourage tous et les promesses faites pendant les campagnes électorales ne sont souvent jamais tenues.
Ces personnes essayent de trouver un équilibre entre survivre et prospérer. Le travail de Peter Bauza représente leur histoire, un partage de la vie avec ces gens formidables, essayant de révéler leur vie quotidienne: leur bonheur, leur tristesse, leur souffrance, leurs besoins, leurs illusions, leurs communautés et leurs forces dans les échecs et les succès de leur quotidien en milieu hostile. C’est la vie à la maison pour des millions de Brésiliens.